Le premier livre sur les
techniques de construction en suédois : compilation ou création ?
Linnéa
Rollenhagen Tilly, chercheure associée à l’AUSser, umr 3329, Paris.
Paru en 1752, Inledning
till Mecaniken och Byggningskonsten jämte en beskrifning öfwer
åtskillige af framledne commercie-rådet och commendeuren af kongl. Nordstierne-Orden
Hr. Polhem opfundne machiner (« Introduction à la
mécanique et à l’art de construire ainsi qu’une description de plusieurs machines
inventées par feu M. Polhem […] ») par Carl Henric König (1726-1804)
constitue le premier manuel publié en suédois sur la mécanique et l'art de la
construction.
Rédigé sous la supervision du colonel Augustin Ehrensvärd[1]
(1710-1772), l’idée initiale, en 1744, était de réaliser un inventaire des
inventions de Christopher Polhem (1661-1751), mais dans sa version finale
l’introduction prit la forme d’un manuel sur la mécanique et l’art de la
construction. Les lignes qui suivent ont pour but de donner un aperçu du
contenu de cet ouvrage et de son utilisation.
Description
de l’ouvrage
Le livre est dédicacé au roi suédois Adolph Frédéric
(1710-1771). Dans son introduction König souligne qu'il s'agit d'une œuvre de
jeunesse sans importance :
« La mécanique et l'art de bâtir
compte parmi les sciences les plus utiles ; mais comme elles sont très
vastes, dans ce petit traité, j’ai dû me contenter à les présenter brièvement
sans les traiter dans les moindres détails. Je ne développe ici la théorie que
pour donner un aperçu de ce qui est utile, voire indispensable, pour la
pratique et j'ai inclus plusieurs exemples concrets, notamment dans la seconde
partie. Car une théorie abstraite sans application est sans intérêt. Quant aux
annexes elles présentent plusieurs inventions ingénieuses que notre unique,
mais regretté, Polhem inventa pendant son vivant[2] ».
Dans les chapitres qui suivent König présente une
compilation d’informations sur la mécanique et la construction provenant de ses
lectures, observations et expériences personnelles, ainsi qu’un résumé de l’art
de la mécanique tel qu’il fut appréhendé par Christopher Polhem[3]
et ses disciples. C’est-à-dire une synthèse des débats qui eurent lieu à
l’Académie royale des sciences de Suède au milieu du xviii e siècle. König ne fut jamais élu membre de
cette académie, alors que Polhem et plusieurs de ses disciples comptent parmi
les membres fondateurs (1739). La vision précurseur sur la construction et la
mécanique de Polhem est présentée dans plusieurs mémoires publiés dans les
actes de cette académie, mais aussi dans des notes prises par des élèves qui
suivaient son enseignement au sein de sa manufacture à Stjärnsund. Polhem fut
un grand pédagogue qui œuvrait pour une éducation avec des manuels en suédois,
où la pratique devait systématiquement accompagner la théorie. König s’inspire
clairement de cette vision de l’apprentissage. Il traduit et résume également
des savoirs publiés par des ingénieurs et des architectes européens, notamment
Jacques François Blondel (1705-1774), dont il dit avoir suivi l’enseignement
pendant un an et demi - probablement à la fin des années 1740.
L’ouvrage est composé de deux « livres » et
d'une annexe. Le premier livre intitulé « introduction à la
mécanique » présente cette science en 158 paragraphes, organisés en onze
chapitres thématiques. Le second livre ayant pour titre « introduction à
l’art de construire », comprend 193 paragraphes en dix chapitres. Les
annexes sont composées de planches. La présentation du texte permet plusieurs
niveaux de lecture : la définition d’un problème, en italiques, est suivi d’une
ou de plusieurs explications qui renvoient aux illustrations dans les annexes ;
c’est-à-dire des planches dépliantes réunies à la fin du volume dont plusieurs
sont signées de König. Les six premières illustrent les deux chapitres introductifs et les
vingt-deux restantes présentent quinze inventions de Polhem : des machines
et des outils divers servant notamment à la production (industrielle)
d’ustensiles domestiques, des matériaux de construction, des outils pour
l’agriculture, etc. Si dans les deux premiers livres l’auteur se réfère surtout
à ce dernier, il cite également six autres suédois (Per Elvius, Daniel Tunberg,
Augustin Ehrenswärd, Carl Hårleman, Carl Johan Cronstedt et un « Homberg »)
ainsi que des architectes et des scientifiques français (Jacques François
Blondel, Guillaume Amontons, Joseph Sauveur, Philippe de la Hire, Augustin
Charles Daviler, Bernard Forest de Bélidor et « un ingénieur
français ») ; enfin, dans le premier chapitre sur l’art de la
construction König renvoie à Vitruve, Vignole et Scamozzi. Les explications
théoriques sont rendues moins abstraites par la description (en texte et
illustration) d’exemples suédois ; notamment le chantier du château de
Stockholm, des écluses ainsi que des machines installées par Polhem dans des
mines et des carrières suédoises. Quelques monuments phares du continent sont
également cités: le Colisée, Saint-Pierre, la colonnade du Louvre et le pont
Royal, ainsi qu’une « grande mosquée » à Constantinople et le Pont de
Trajan sur le Danube en Roumanie.
Conception
et utilisations de l’ouvrage
Trois manuscrits provenant de König permettent de mieux appréhender la
conception du livre et donne quelques pistes quant à son utilisation[4].
L’un des volumes renferme une
version augmentée du livre, alors que les deux autres constituent des recueils
de documents divers. Composé d'environ 380 pages (dont une trentaine
vierges) le premier manuscrit est
intitulé « Grunderne till bygnings-konsten » (« Les fondements
de l'art de construire »). Le texte comporte de nombreuses ratures,
annotations et illustrations et il est accompagné d’une compilation de
documents intercalés dans le manuscrit initial. Outre des parties rédigées directement en
suédois, certains paragraphes présentent des transcriptions d'extraits
d'ouvrages français partiellement traduits. A la fin du volume il y a un petit
glossaire avec des explications en suédois d’une sélection de termes techniques
français. L'écriture de König est assez ronde et soignée, mais quelques pages sont
écrites par une autre main, une écriture plus pointue et difficile à
déchiffrer, qui ressemble à celle de Carl Johan Cronstedt (1709-77). Ce dernier
commença son instruction chez Polhem, avec Augustin Ehrensvärd, l'été 1729, de
cet enseignement il existe quatre cahiers remplis de notes et de dessins[5].
Ainsi la présence de son écriture dans le manuscrit de König n'est pas surprenante,
elle peut témoigner d'une collaboration entre les deux hommes (hypothèse
soutenue par la présence de manuscrits semblables dans sa bibliothèque, cf. infra), et/ou d'une correction/relecture
du texte de König par Cronstedt - voire les deux.
Les premières pages présentent une table de matières
en deux parties, dont le contenu est plus élaboré que dans la version publiée.
La première partie concernant la construction des maisons comporte six chapitres :
1. Sur le goût et les règles de l’esthétique, 2. Sur la commodité du bâtiment,
3. Sur la solidité et la durabilité des bâtiments, 4. Sur la maçonnerie, 5. Sur
la charpenterie, 6. Sur plusieurs arts libres et artisanaux dans l’édification
et l’embellissement des bâtiments. La seconde partie traite de l’hydraulique et
de la construction, en quatre chapitres : 1. Des barrages, 2. Des ponts,
3. Des écluses 4. Des devis (avec le devis d’un batardeau construit « au
port de pêcheurs », Fiskarehamnen,
en 1772). Les pages sont numérotées, mais sur certaines feuilles cette
numérotation a été modifiée – témoignant ainsi, comme certaines ratures, d’une
hésitation sur l’organisation des informations exposées. Dans le texte, les renvois sont plus nombreux, parfois très précis,
et certaines références sont postérieures à l’édition de l’ouvrage. Ici König
cite les français Augustin Charles Daviler, Marc Antoine Laugier, Charles Etienne
Briseux (L’art de bâtir des maisons de
campagne… 1743, p. 171, décorations et charpenterie), Bardet de
Villeneuve, le traité sur « l’art de la charpenterie » (1702) de
Philippe De la Hire ainsi que La science
de l’ingénieur (1729) et L’architecture
hydraulique de Bélidor (1737). En outre il conseille la lecture d’Elementa architecturae civilis (1772) de
Johann Babtist Izzo et Pracktische
Baukunst (1766) de Johann Gotthilf Angemann. Il inclut l’explication de travaux
ou d’inventions des suédois Jacob Faggot[6]
(1699-1777) et Carl Hårleman[7]
(1700-1753); des créations de Polhem sont également présentées, telle une scie
(utilisée sur le chantier de l’écluse à Stockholm), le barrage construit par
Polhem à Trollhättan, une grue[8]
ainsi qu’un système de ventilation des caves. Ce dernier système est d’ailleurs
prôné dans le premier recueil de modèles de maisons publié en suédois, par Carl
Wijnblad (1755-57), ouvrage auquel König se réfère à plusieurs reprises dans ce
manuscrit[9].
Il y cite aussi son maître Carlberg et à deux reprises il commente le pont de
Westminster. Enfin il conseille la lecture du chapitre sur les barrages dans
son propre ouvrage[10].
Le dernier chapitre de chacune des deux parties de ce manuscrit ne figure pas
dans l’ouvrage publié et plusieurs autres paragraphes, plus ou moins importants
ont été raturés. Notamment une argumentation contre la construction de dômes.
Deux autres volumes, dont l’état de conservation est
meilleur, renferment des compilations de documents, essentiellement des
dessins. L’un porte le titre écrit à l’encre « Dessins
architecturaux, des fours et des conduits etc. », et le sous-titre, au
crayon papier, « de l’enseignement de C.H. König à l’Académie des
Beaux-Arts, traité mathématique des fours »[11].
Il s’agit d’une compilation de solutions pour réduire des fumées des cheminées,
fours et poêles, qui selon Jan Randers[12]
surtout proviennent de Léopold Genneté Nouvelle
construction de cheminée, qui garantit du feu, & de la fumée à l'épreuve
des vents, du soleil, de la pluie, & des autres causes qui font fumer les
cheminées ordinaires (1759) et de Nicolas Gauger La mécanique de feu (1714). Dans ce manuscrit König cite également
une église suédoise[13],
les cheminées d’une abbaye française (St-Seine en Bour [ ?]), des
cheminées d’Alberti, de l’Orme, de Serlio, « en usage aux Pays-Bas[14] »
et « une cheminée à Nancy », ainsi que les manières de concevoir des
cheminées de Louis Savot[15]
et de Mr Fremin[16]. Il cite à
nouveau Angermann[17]
et L’architecture
hydraulique de Bélidor ainsi qu’un ouvrage sur les poêles publié à Leipzig
en 1746 par Benjamin Walter. Enfin il compare une grue décrite par Bélidor avec
une grue utilisée à Westminister en Angleterre et celle conçue par Polhem. Le
dernier manuscrit est composé d’une compilation de dessins architecturaux, dont
une partie peut provenir des cours qu’il suivit voire d’un apprentissage ou
travail en agence à Paris. Il comprend également quelques projets de König, dont
un manoir pour un membre de sa famille, jamais réalisé[18].
L’ouvrage
dans son contexte suédois et son auteur
La tradition suédoise pour les architectes, les ingénieurs
et parfois même les maîtres maçons ou les charpentiers, de compléter leur
formation par un voyage sur le continent européen (comprenant un séjour plus ou
moins long à Paris) remonte au milieu du xviie
siècle. Des archives et des bibliothèques suédoises conservent des manuscrits
et des compilations de textes inédits, des documents rassemblés et dans
certains cas conçus par ces hommes. Le contenu de l’ouvrage de König peut être
vu comme un assemblage, voire une interprétation de ces savoirs, il est notamment
très semblable à deux manuscrits inédits dans la bibliothèque de Carl Johan
Cronstedt, ainsi qu'à un manuscrit et un recueil de textes réunis par le
surintendant Carl Hârleman[19].
Il est plausible que König ait connu ces documents.
Des ratures, des corrections et des modifications de
numérotation de pages ainsi que le commentaire « cette page n’a pas été
transcrite/copiée[20] »
laisse supposer que les manuscrits, comme l’ouvrage, aient servi de support
pour la préparation de la publication mais aussi dans l’enseignement de König. A
partir de 1745, il dispensait des cours dans
l’école de Johan E. Carlberg (1683-1773), architecte de la ville de Stockholm (1727
à 1772), et en 1774 il fut le premier à enseigner un cours sur ce sujet à l’Académie
royale des beaux-arts de Suède. Après avoir œuvré aux côtés de Carlberg pendant
plus de vingt-cinq ans, König succéda au poste
d’architecte de la ville de Stockholm, en 1773, fonction qu'il occupait pendant
trente ans. Carlberg se consacra surtout aux missions prestigieuses, le statut
de l'agence et la Bourse à Stockholm par exemple, déléguant ainsi les missions
plus ingrates à ses collaborateurs. König fut responsable de la supervision de
l'aménagement et l’entretien des infrastructures municipales ; fonctions qu’il
semble avoir poursuivi après sa promotion, car les projets monumentaux furent
dès lors réalisés par son élève et collaborateur Erik Palmstedt[21]
(1741-1802).
Carl Henric König fut un administrateur exemplaire mais
pas un architecte créateur, aucun bâtiment n’a pu lui être attribué, ses
dessins sont techniquement parfaits, mais
manquent d’originalité[22].
Il marqua toutefois son temps par son enseignement, notamment en tant que
maître de l’architecte Erik Palmstedt. Paru en 1752, son ouvrage fut suivi du
recueil de Carl Wijnblad (1755-57), cité ci-dessus, et d’un ouvrage plus
complet sur les fondements de la mécanique par Fredric Palmqvist (1756) ;
ces deux auteurs furent formés au sein de l’administration des fortifications. Jamais
réédité, cet ouvrage fut la deuxième publication de König, après un commentaire
sur l’amélioration d’un système de pompage proposé par M. Léopold[23]
paru dans les actes de l’Académie Royale des sciences (KVA) en 1744. En
parallèle avec sa profession d’architecte il traduisit plusieurs textes
français en suédois, dont un seul porte sur la mécanique et l’art de la
construction : Traité sur l'acier d' Alsace, ou l'Art de convertir le
fer de fonte ..., (1737), traduction parue en 1753[24].
L’ouvrage français est attribué à Gilles Augustin Bazin, et la traduction
suédoise est augmentée par des commentaires d’Emmanuel Swedenborg. König publia
également plusieurs textes de Jeanne Marie Leprince de Beaumont[25]
et de Georg Ludwig Schmid[26],
quelques histoires de Jean-François Marmontel[27]
et une pièce de Marc Antoine Legrand[28].
Le livre de König est une compilation, de savoirs techniques européens de
son temps, et une création, dans sa présentation simplifiée de ces sciences complexes
sous une forme de synthèse pédagogique, un manuel de 184 pages et 28 planches in-4°.
L’étude comparative du livre publié par König et les
manuscrits provenant de son enseignement nous éclaire sur le processus de la
composition de son ouvrage. L’ouvrage publié laisse supposer que l’auteur (ou
son commanditaire) eut pour but de proposer un manuel très accessible à un
public suédois vaste et peu instruit, résumant les notions essentielles des
sciences de la construction et de la mécanique. Alors que les manuscrits
témoignent d’un contenu bien plus développé et précis, conçu pour dispenser un
enseignement bien plus complet de ces mêmes sciences.
[1] Juva E. W., Augustin Ehrensvärd (http://sok.riksarkivet.se/sbl/Presentation.aspx?id=16730,
Svenskt biografiskt lexikon 2014-09-29).
[2] König C.H.,
« Introduction », Inledning till Mecaniken och Byggningskonsten
jämte en beskrifning öfwer åtskillige af framledne commercie-rådet och
commendeuren af kongl. Nordstierne-Orden Hr. Polhem opfundne machiner, Peter Jöranson Nyström, Stockholm
le 26 mai 1752, librement traduit du suédois : « Ibland de nyttigaste
wettenskaper i det allmänna lefwernet äro ostridigt Mecaniken och
Bygningskonsten ; men som de tillika äro mycket widlyftige, så har jag i
denna afhandlingen, ej kunnat gå in i de aldraminsta omständigheter, utan sökt
i korthet afhandla det hwarpå desse omständigheter kunna stödja sig. En
Abstract Theorie utan tillämpning är mindre smaklig, jag har derföre ej gått
med Theorien längre, än hon wärkeligen skaffar en ögonskienlig nytta och är
oumgängelig, för practiquen, och som det är äfwen nödigt at hafwa insikt i den
sednare, så har jag anfört åtskillige exemple derutaf, särdeles i andra Boken.
Hwad Bihanget angår, så handlar det, om åtskillige sinrika påfund som wår
makalösa, men saknade Polhem i sin tid opfunnit, hwilka påfund förmodas wara
dem behagelige, som lägga sig på dessa wettenskaper ».
[3] Christopher
Polhem est souvent qualifié comme le Léonard de Vinci, l’Archimède ou le
Daedalus suédois, beaucoup d’études lui ont été consacrées en suédois. Johnson W.A., Christopher Polhem, The Father of Swedish
Technology, Hartford, CT Trinity College Press, 1963 ; Lindgren M., Sörbom P., Christopher
Polhem 1661-1751: "the Swedish Daedalus", Stockholm, Le musée
technique, 1985. Lindgren M., Christopher Polhem, urn:sbl:7338, Svenskt
biografiskt lexikon (art av), hämtad 2014-06-15.
[4] Déposés à la bibliothèque Royale à
Stockholm en 1855 (S 32 et S 34), ces manuscrits proviennent des héritiers de l’architecte
Carl Christopher Gjörwell le jeune (1766-1836), collaborateur et successeur de
König, employé par l'agence de l'architecte municipal dès 1792.
[5] Ces cahiers sont conservés au
Musée technique de Stockholm. Tout au long de sa vie Cronstedt cherchait à
honorer Polhem, son maître. En tant que surintendant il œuvrait notamment pour
l'installation de sa collection pédagogique de maquettes techniques au château
royal à Stockholm, une exposition ouverte au public, mais surtout destinée à
l'instruction des jeunes hommes. Rollenhagen
Tilly L., « Carl-Johan Cronstedt in Paris (1732-1735) :
Education, Purchases and Contacts», Art Bulletin of Nationalmuseum
Stockholm, vol. 15, 2008, p. 101-108.
[6] Géomètre-expert, auteur d’un traité sur l’agriculture : Svenska landtbrukets hinder ock hjälp,
Stockholm, Lars Salvius, 1746.
[7] Notamment la composition proposée
par C. Hårleman pour les enduits des façades de Stockholm : un enduit de
chaux avec un peu de vitriole de fer dans le lait de chaux et une petite dose
de pigment marron, cette « recette » fut ajouté dans l’ordonnance
urbaine de la ville en 1763. Kalkfasader,
puts och färg, Musée municipal de Stockholm (http://www.stadsmuseet.stockholm.se/Documents/05%20OM%20HUS/KALKFASADER.pdf), p. 8.
[8] L’explication de cette grue fut
publiée dans les actes de l’Académie
Royale des Sciences (KVA) en 1753, par Eliander
C., «Beskrifning på en Pål-kran, at slå ned lutande pålar, til hvad lutning man
behagar », p. 151-154.
[9] Ritningar på fyratio wåningshus af sten, och
trettio af träd, samt åtskilliga lusthus, m.m. För högloflige ridderskapet och
adelen, samt andra ståndspersoner på landet; uti 25 kopparstycken med bifogad
förklaring och uträkning, Stockholm, Momma, 1755 (Plans et élévations de quarante maisons à étages de pierre et trente de
bois ainsi que plusieurs maisons de plaisir etc. pour des chevaliers
respectables et la noblesse ainsi que d’autres personnes d’État à la campagne,
en vingt-cinq gravures sur cuivre avec explications et calculs). Rollenhagen Tilly L., « Le premier recueil d’architecture illustré
suédois. Carl Wijnblad : une vision modeste et ambitieuse » dans Carvais R., Hernu-Bélaud J., Nègre V., Traduire l’architecture, à paraître.
[10]
« Bese min tryckta inl. T. Mek och B konsten p. 121-126 ».
[11] Sous-titre probablement rajouté
par C.C. Gjörwell ou un bibliothécaire.
[12] Randers J., Carl
Henric König 1726-1804, Université de Stockholm, Stockholm 1986.
[13] L’église Maria-Magdalena à
Stockholm, construite sur les plans de Tessin le jeune, et en grande partie
reconstruite sur les plans de C.J. Cronstedt après un incendie important en
1759.
[14]
« …i Holland brukas ».
[15]
« Savots sätt med spisar».
[16]
« …mr Fremins sätt ».
[17] Angemann J. G., Pracktische Baukunst
(1766), p. 149, 167, 271, 275, 272.
[18] Projet jamais exécuté du corps de
logis à Skillinge, en Scanie pour Helena Maria Hyltéen (née König, 1684-1766).
Ce manuscrit comporte également un devis pour un poêle dans la maison des
enfants à Stockholm.
[19] Collection privée (Fullerö) et manuscrit S 33 à la
bibliothèque Royale de Stockholm. Rollenhagen Tilly
L., « Knowledge of architecture and building technologies in 18th century Sweden » dans Carvais R., Guillerme A., Nègre V, Sakarovitch J. Nuts &
Bolts of Construction history,
Picard, Paris 2012, vol. 1, p. 409-417.
[20]
« …denna sida är icke afskrifven ».
[21] Setterwall Å., Erik Palmstedt 1741-1803, en studie i gustaviansk arkitektur och stadsbyggnadskonst, Stockholm,Nordstedt, 1945.
[22] Ahnlund H., Carl Henric König (http://sok.riksarkivet.se/sbl/artikel/11933, Svenskt biografiskt lexikon 2014-06-11). Randers J., Carl Henric König 1726-1804, Université de Stockholm, Stockholm
1986. Randers J.,
« Arkitekten Carl Henric König » dans Konsthistorisk tidskrift, n° 3 1989, p. 109-114.
[23] Steffeck C. L. L., Theatro machinarum
hydraulicarum, Chapitre V § 120 T XXXII.F.11., Anmärkning öfver hr.Léopolds förbättring på det
pumpvärk, som är infört uti des Theatro machinarum hydraulicarum …
[24] Tractat om
ståhltilwärkning i Alsas. Eller Konsten, at af tackjärn tilwärka ståhl. Öfwersatt från fransöskan, Peter Jöransson
Nyström, Stockholm, 1753. Klein M. A.,
« Traité sur l'acier d'Alsace ou l'art de convertir le fer en acier (1737)
de Gilles-Augustin Bazin (1681-1754) » Revue
d'histoire des sciences et de leurs applications, Tome 20 n°1, 1967, p. 63-66.
[25] Dates
de parutions : 1756, 1757, 1759, 1768, 1772, 1774, 1775, 1798.
[26] Om projecter Utdragit ur franska originalet; Tankar om handel och
yppighet ; Tankar om philosophien och
philosopher.
[27] Någre sedolärande historier af herr Marmontell. På fransöska språket
författade.
[28] Den förflutna tidens seger. Comoedie af en act.
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